Don Mateo, né dans le début des 80, il grandit avec la culture hip hop et se passionne très rapidement pour le graffiti.
En 2003, il rejoint les Beaux Arts de Besançon puis la Facultad de Bellas Artes de Cuenca en Espagne… L’art ne devait plus jamais le quitter désormais ! En 2010, Don Mateo s’installe à Lyon et en fait son nouveau terrain de jeux. Très vite, il revêt les murs des villes de ses fameux portraits : des anonymes qui interpellent par l’émotion et l’énergie qu’ils insufflent. Son leitmotiv, son ambition, ce qui l’anime ? : «Agir comme antidépresseur urbain et questionner la peinture! »
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Tel Zorro et son épée, c’est à la pointe de son scalpel qu’il trace ses lignes pour créer l’émotion, la surprise et ainsi révéler le vide et sculpter la lumière à travers les regards qu’il saisit. Il bouscule les codes de l’urbain pour partager son regard sur le monde et contredire le mouvement avec ce style unique qui lui est propre. Le portrait est un prétexte pour traiter des problématique de la peinture (la figure, la ligne , la lumière). C’est en oscillant entre peinture et sculpture que ces portraits prennent sens. Il révèle la fragilité de notre existence avec subtilité, poésie et un certain brin de malice. «Je m’inspire de la vie en générale et puis je fais selon mes envies … Mes pièces sont parfois engagées mais ce n’est pas de l’activisme. C’est plutôt une expression, un regard sur un sujet. Je suis plus tourné vers l’art, donner un message pour dénoncer entraîne vite dans l’illustration, dans le quotidien… Je préfère toucher à des notions de poésie, de choses qui nous échappent, tendre vers un ressenti…».