LASER 3.14, déclinaisons d’expérimentations
La maison VANGART est heureuse de collaborer avec l’artiste et poète hollandais Laser 3.14. Une collaboration généreuse où les deux concepteurs de la pièce se sont amusés à tenter différents supports… On vous raconte.
Laser 3.14, un poète de rue
Laser 3.14 est un artiste hollandais basé à Amsterdam. Il aime envelopper la rue de ses textes, souvent de courtes phrases, qui témoignent de ses pensées et de ses réflexions sur le monde. Grâce à un format succinct et en anglais, il tente de rendre ses idées les plus lisibles pour tout un chacun. Selon lui, « il n’y a aucune différence entre la ville et l’œuvre qu’il y ajoute à ses murs. La seule distinction est que son travail est consciemment accessible au public alors que la poésie de la ville n’est pas visible pour tout le monde. »
La ville devient, à ses yeux, un carnet de notes géant, dont il ne se prive pas d’en signer les pages. Ce travail d’écriture et de signature évoque le travail de l’article niçois Ben Vautier, qui écrivait ses pensées sur divers supports, qui sonnait parfois comme des slogans, parfois comme des opinions. Souvent teintés d’un sarcasme évident, ces fragments littéraires suscitent à la fois humour et anxiété et soulèvent majoritairement des contradictions sociétales.
La maison VANGART et Laser 3.14, une création à quatre mains généreuse
Pour la deuxième fois, la maison VANGART et l’artiste Laser 3.14 sont heureux de vous proposer de nouvelles créations inédites. On se souvient de leur dernier projet, Let me know the rules so I ignore them désormais sold out. Aujourd’hui, cette nouvelle collaboration aventureuse résulte de diverses expérimentations. Finalement, VANGART et Laser 3.14, décident de mettre en vente 8 œuvres uniques. L’œuvre décline le même motif central : la signature de Laser 3.14 et la phrase catch a dream and nurture it (littéralement, « attrape un rêve et nourri le »). Les fils et le tissu du fond, eux, sont modifiés à chaque édition de l’œuvre. Arborant une fourrure léopard, et un fil irisé rose propre au code du kitsch, l’association de la phrase avec ces matériaux nous fait visualiser le rêve comme un animal à nourrir. Associé à un fond militaire, le texte résonne comme un slogan de propagande pour s’engager dans l’armée. Ce travail autour du textile nous montre à quel point quelques paramètres peuvent influencer la compréhension de la phrase.
Chaque pièce de cette série révèle une tactilité différente, entre la fourrure, le jean ou bien la dentelle, qui nous impatiente à l’idée de pouvoir les manipuler. Cette nouvelle collaboration nous propose un travail autour de la texture des pièces : même le fil, irisé, apporte une nouvelle dimension à la création. Entre reflet et texture, la confrontation du fil holographique et les fonds créent des associations inattendues et décoratives, qui changent de l’appréhension urbaine de l’artiste Laser 3.14. Chaque collectionneur peut alors choisir le médium qu’il apprécie le plus, selon son interprétation.
8 œuvres brodées d’exception
Cette proposition inopinée et surprenante dessine les deux singularités propres aux acteurs de la création de cette pièce. D’une part, ces œuvres mettent en avant tous les possibles du textile, d’autre part la force du texte reste plus que central dans ce travail, il est d’autant plus souligné à travers une déclinaison de couleurs et de textures généreuses et imaginatives.