La Gouzou débarque chez VANGART
Jace et ses Gouzous : des protagonistes pour parler de notre monde
Jace vit et travaille à la Réunion. Son pseudonyme, Jace, est l’acronyme de son nom et de son prénom, jusqu’à présent, inconnus. Autodidacte, c’est grâce à la célèbre émission H.I.P. H.O.P. , en 1983, qu’il découvre le monde du graffiti. De fil en aiguille, il commence à graffer illégalement en France, puis s’installe rapidement à la Réunion, à la recherche d’une liberté plus importante. Le travail de Jace est reconnaissable grâce à son petit personnage Gouzou. Gouzou est une figure modulable et déclinable, sans visage et sans genre. Tantôt plongeur, tantôt infirmière, Gouzou est le personnage principal d’un cartoon qui se déroule dans la rue, à diverses échelles. Aujourd’hui, les Gouzons font indéniablement partie du paysage réunionnais. Aux abords comiques et enfantins, ces figures sont souvent les sujets d’une critique ou d’un détournement de faits sociétaux liés à l’écologie, à la technologie et aux relations entre les gens.
Un tissu qui nous transporte dans le passé
La collaboration inédite de Jace avec la maison Vangart présente un travail généreux, en grand format. La nouvelle œuvre, pensée pour l’occasion, est un triptyque dont chaque partie mesure 70 x 100 cm. Au centre de chaque partie du triptyque est placée une Gouzou. Habillée en robe pigeonnante ou en bikini, la Gouzou fait référence aux célèbres pin-up des années cinquante, soixante et soixante-dix. La pause où l’on voit une robe qui se soulève pour laisser entrevoir la culotte du personnage fait évidemment référence à Marilyn Monroe dans le film Sept ans de réflexion, 1955. Déclinée sur des tissus à motifs très inspirés des années soixante-dix, Jace propose ici un univers complet et cohérent avec sa Gouzou. Le triptyque est une proposition psychédélique où le personnage et les motifs du fond nous transportent dans un cartoon d’antan. En choisissant ces motifs, Jace a saisi tous les potentiels évocateurs du textile, nous suggérant un retour en arrière et une ambiance rétro. Cette œuvre peut être lue comme une réécriture comique de la figure de la pin-up. Entre scènes cocasses et icônes, cette œuvre en trois parties est comme le résultat d’une séance photo coquette et feutrée. Dans cette œuvre, Jace démontre encore une fois sa créativité et son imagination sans fin. Ses Gouzous sont des acteurs et actrices inépuisables, qui endossent le rôle qu’aura choisi leur réalisateur, Jace.
Une nouvelle collaboration qui prouve les possibles de la maison Vangart
Main dans la main avec les artistes avec qui elle collabore, la maison Vangart est heureuse de coproduire ce triptyque inédit sur un tissu, jusqu’alors, jamais exploité. En plus d’une cohérence parfaite avec le sujet choisi par l’artiste, la maison Vangart est heureuse d’aborder la question du textile par ses motifs infinis et rétro. Faisant écho à tout un pan des arts décoratifs des années soixante-dix, cette œuvre adhère complètement à l’ambiance et à la libération de ces années-là, en Occident. Grâce à des collaborations généreuses comme celle-ci, la maison Vangart aime surprendre ses collectionneurs et les admirateurs des artistes avec qui elle travaille.